Flora Ghebali Wikipedia – Léa Scherer, sa collaboratrice régulière de quatre ans et une amie, admire sa “capacité à embarquer” sans craindre de “s’étouffer”, ou du moins sa capacité à “oser” sans cesse.Maintenant qu’elle maîtrise le jargon des affaires, Flora Ghebali incite ses clients à se concentrer avant tout sur la création de valeurs pour le bien commun, ou « soft profits ». L’argent est l’arme de guerre, mais je ne crois pas que faire du profit soit le seul but d’une entreprise.

Spider-Man et les Nations Unies des milliardaires

Flora Ghebali est convaincue que les entreprises sont indispensables à la transition écologique et sociale. Elle demande de manière provocante : “Qui a le plus de pouvoir entre Patrick Pouyanné [le PDG de TotalEnergies, NDLR] et Christophe Béchu [le ministre de la transition écologique] ?”

Elle utilise le slogan de Spider-Man, “Aux grands pouvoirs, les grandes responsabilités”, pour ajouter du poids à sa punchline. Et laissons son esprit vagabonder, occupé : je me dis souvent : « Nous devons créer les Nations Unies des milliardaires », car « ce sont eux qui ont le plus de marge de manœuvre et, par conséquent, le plus grand potentiel d’impact ». Est-elle en colère, mais? Non, pas pour le moment. Elle rétorque : « Je préfère être constructive », avec autant de venin que de résolution.

Parce qu’elle trouve toujours des opportunités en pleine crise.

Surtout, elle apprécie le succès qu’elle obtient. Il y a environ deux mois, la femme d’affaires s’est vantée sur LinkedIn d’avoir convaincu le gouvernement de se former ainsi que 25 000 employés sur les questions environnementales. Et tout cela parce que plus de 85 000 personnes ont signé une pétition. People Have the Power est écrit en majuscules sur son message.

Rendre le personnel politique

Flora Ghebali est capable de trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle grâce à ses nombreux efforts. Elle pratique le yoga comme une “bonne bobo écolo” (levant les yeux au ciel en chantant), pourtant elle fuit Paris dès qu’elle le peut pour partir en randonnée et conjurer le burn-out qu’elle a connu il y a seulement un an.

La frontière entre le public et le privé est devenue de plus en plus floue depuis qu’elle a commencé à faire connaître ses relations avec les médias. Pour elle, équilibrer une vie personnelle et militante n’est pas seulement un “acte politique”, mais aussi un moyen de rester ancrée entre 9h et 17h. presque assez de temps avec sa grand-mère, personnage majeur de son féminisme qui n’habite qu’à dix minutes à pied.

Bien qu’elle méprise d’être “une fâcheuse” qui “se fait bouffer” par son téléphone, elle dit qu’elle rationalise désormais son horaire de travail afin de maintenir la frontière. “Je suis totalement accro, je préfère débrancher les toilettes plutôt que d’éteindre mon téléphone.” En résumé, Flora Ghebali est une jeune femme typique de sa génération.

Ses yeux pétillent d’intelligence et de vitalité, et elle peut parler pendant des heures si vous la lancez sur un sujet qu’elle aime. Flora Ghebali, une vraie parisienne, sort un nouveau livre aux éditions de l’Aube. Ma génération changera la donne, portera le flambeau pour raviver la valeur du travail, de l’entreprise et de l’engagement politique. On retrouve cette jeune femme de 27 ans au RaiseLab, un espace de coworking “design-forward” qui accueille start-up et grands groupes.

Flora Ghebali, 28 ans, commente depuis le mois de septembre l’actualité de l’émission du dimanche matin de BFMTV avec l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, l’économiste Olivier Badeau et le journaliste Benjamin Duhamel.

En une heure à peine, les journalistes abordent un large éventail de sujets, du harcèlement et des agressions sexuels à la crise de l’énergie et à l’émergence de l’extrême droite en Europe. Ce bon gars passe-partout se retrouve souvent en désaccord avec le panel de commentateurs et assume le rôle de messager générationnel, éditant le rap.

Flora Ghebali, experte en communication, admet que sa pratique hebdomadaire de la télévision directe est éprouvante et la sort de sa “zone de confort”. Le Parisien possède des références académiques impressionnantes. Directement après avoir été diplômée en 2016 du CELSA, largement considérée comme la meilleure école de journalisme et de communication au monde, elle a rejoint l’équipe des relations presse de l’Elysée, où elle est restée pendant deux ans et demi.

Cela inspire confiance en français.

Un établissement strict où “à ce niveau-là, un mini-détail peut provoquer une tempête”, et un milieu d’apprentissage audacieux où “quand à 21 ans, on parle avec un président de la République, en l’occurrence François Hollande, on a moins peur du grand choix.” notez celui qui n’est impliqué dans aucune des intrigues.

C’est un slasher involontaire qui n’aime pas les étiquettes.

Elle a passé les deux dernières années et demie à la tête de sa propre société de conseil, Coalitions, qui aide les entreprises à avoir un impact social et environnemental positif. De plus, elle anime son propre podcast intitulé “BLA BLA BLA”, une émission de 20 minutes qui vise à “éveiller la conscience politique”, et elle a écrit un essai adressé aux décideurs politiques intitulé “Ma génération va changer le monde”. » (Éd. de l’Aube, 2021).

Flora Ghebali, qui n’est pas étrangère à l’exposition médiatique, s’efforce lorsqu’on lui demande de se décrire en un mot : “Je suis une militante et une entrepreneuse”, dit-elle. Elle a déclaré sans ambages: “J’essaie de construire des ponts et d’abattre des murs.”

En mai 2021, le magazine Forbes l’a nommée l’une des “30 jeunes les plus influents” de France pour son plaidoyer intersectoriel en faveur de la transition économique verte. Le dernier nœud de la chaîne a été noué lors d’une conférence TEDx à Paris-Saclay en juin.

Vous manquez d’une stratégie professionnelle à long terme ?

L’ajout de la télévision à sa liste déjà impressionnante de domaines d’études n’a jamais été prévu. (Se tient-elle seule ?) Une chose est sûre : la demoiselle sait profiter des opportunités quand elles se présentent. Ne renoncez pas à votre dimanche soir pour avoir traversé Paris jusqu’au 15ème à 18h devant les caméras de BFMTV.

Elle n’est pas épuisée par sa charge de travail, mais elle sait que la pensée latérale demande beaucoup d’énergie. Et ce n’est pas une défense solide pour commencer. Après chaque émission, je dois rappeler à mon public que je ne suis pas journaliste mais chroniqueur.

Flora Ghebali Wikipedia

Les gens du monde des affaires m’ont dit des choses comme “vous devez mobiliser des capitaux pour établir votre crédibilité”, mais je ne cherche pas à me forger une réputation de louche ; Je veux juste gagner de l’argent. Mon éditeur a insisté pour que j’obtienne un doctorat. afin de se spécialiser et d’écrire des essais pour lui. Flora Ghebali est du genre à repousser les limites, à prendre des risques et à rechercher activement les conflits.

“Fille de” mais pas “ça”

Issu d’une longue lignée de célébrités médiatiques, il n’avait certainement pas l’intention d’avoir un visage de pierre. Français pour “fille assumée mais pas revendue”, cette “fille de” parisienne affirme avoir été élevée dans une “culture du débat” par sa mère italo-tunisienne et son père égyptien. Son père, Eric Ghebali, est membre fondateur de SOS Racisme et vice-président de Suez.

Avoir une opinion et être capable de la défendre est quelque chose que j’apprécie. Une famille de trois sœurs a entendu l’une d’elles s’exclamer : « A table, je peux vous dire que ça souffle ! façon cadette. Alors qu’elle étudiait en droit à l’université d’Assas, ses fortes convictions et son appétit insatiable pour le débat ont été mis à l’épreuve.

Ce qu’elle espérait, ce n’était pas le « lieu d’épanouissement militant » qu’elle avait trouvé. De plus, elle comprend qu’avoir le “bon code postal” est plus important que toute autre chose si vous voulez être ici. Bien qu’elle valorise la gratuité de l’enseignement supérieur, elle critique le système élitiste-reproductif : “Ce n’est pas méritocratique, ça abîme notre pays et nos entreprises…”

Elle est satisfaite de la croissance de ses compétences techniques et de sa “façon de raisonner juridique” pendant cette période. Le diplômé de la London School of Economics dit, avec un sourire, “Je suis touché par le droit à la vie.”

L’action se déroule ci-dessous ici

Il est temps d’être actif, France ! Je suis tombé sur l’écosystème par pur hasard ; c’est incroyablement délicieux, inventif et Après avoir entendu parler des “sommes considérables dépensées par les entreprises RSE”, elle a décidé de lancer sa propre entreprise en janvier 2020. Une agence d’innovation sociale au service des entreprises comme une confédération lâche de consultants individuels.

Elle a ri en se rappelant: “J’ai été lancée alors que je n’avais jamais été dans une structure avec des chiffres monétaires.” L’objectif est de mieux orienter les financements de la RSE vers ce qu’elle appelle « la France des solutions ». Pour le moment, elle agit en tant que représentante d’au moins une douzaine d’entreprises, dont Danone et Engie, bien qu’elle ne parle jamais des honoraires qu’elle reçoit.

ncG1vNJzZmirpaWys7%2FTmqmsmpyktG%2By0WidpaeilnqotMSbmKWhXay2rLXPnpuimV8%3D